Début des travaux
18
sept.
2005
Ca y est, le démontage de la moto a commencé. Après une dernière virée hier dans les chemins creux, le retour avec un panache de fumée bleue qui voulait pas me lâcher, j'ai commencé le démontage du Dnepr.
D'abord, un passage au Kärcher, pour décoller la gangue de cambouis qui entoure le moteur et la boîte. Je sais, le Kärcher c'est pas bon pour les joints, mais je m'en cogne, je les changerai tous. Miracle, après le passage au lavage haute pression, la moto redémarre.
Arrivé au garage Polaroil, je commence par déposer le panier, puis dételer le chassis du side. Pas de difficultés particulière et je constate que la coque est en parfait état, pas de rouille, mais plein d'épis de céréales dans le fond, témoignant d'une activité agricole du véhicule dans sa précédente vie ukrainienne.
Je poursuis en déposant le faisceau électrique, en prenant des photos à chaque fois que je débranchai des cosses en songeant au remontage futur. Rien ne m'énerve plus que des connexions rétives au remontage. Puis j'ai continué par déposer tous les câbles, accessoires au guidon, phare, échappement. J'ai du scier à la meuleuse un écrou d'échappement, celui-ci étant bloqué à mort. Sur les conseils de la mémé du garage d'à côté, j'ai mis mes lunettes pour ne pas me coller d'alu dans les yeux." Un ami à moi en est devenu aveugle !" me serinait la p'tite dame.
Ca fait peu pour une après midi de boulot, me dire-vous. Certes. Mais j'ai eu de la visite, et j'ai longuement taillé une bavette avec un inconnu accompagné de sa fille, qui cru reconnaître une Oural, démontrant ainsi une culture motocycliste supérieure à la moyenne, puis avec mon pote Grand Gé, qui me dévoila les transformations futures de son Panhead et évoqua avec nostalgie son expérience de constructeur de trikes ( il fut PDG de Startrike ). Alors, hein, on peut pas tout faire.
Bref, après ce beau dimanche, on en est là :
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