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Restauration d'un Dnepr MT-16 Ce blog raconte la restauration d'un side-car : un Dnepr MT-16, acheté en Ukraine et restauré en France

Moteur, remontage

Paulo Polaroil
Après la fabrication des joints d'embase, à l'aide de papier à joints, de ciseaux et d'emportes-pièces, le remontage des goujons, la fabrication des joints en feutre de la canalisation de retour d'huile de la culasse,je m'attelle au remontage des pistons.




Pas de difficultés, sinon que les quatres segments sont parfois délicats à mettre en place. Je prie pour ne pas en casser un,  il faudrait dans ce cas que j'en recommande en Pologne, ou que j'aille en chercher en Ukraine... Tout baigne, je bloque les axes de pistons avec des circlips élastiques industriels, la mise en place des cylindres se déroule sans soucis, la forme en entonnoir de la chemise aide beauoup.
Je remonte les soupapes d'une des culasse, pour m'apercevoir que j'ai vraisemblablement paumé une clavette de soupape... Je devrais donc attendre pour remonter l'autre culasse ( Je n'ai pas de chance avec ces pièces, cet été, j'avais réussi à faire tomber une telle clavette dans le fin fond du moulin de la Twingo de la frangine...).



Par ailleurs, impossible de remettre la main sur deux des quatre petits poussoirs de tige de soupape. Les ai-je vraiment déjà eu ? Encore des pièces à retrouver. Ne nous laissons pas abattre, je remonte une  culasse, le volant moteur, et profite du fait que l'autre piston est encore à l'air libre pour vérifier la position du repère de point mort haut, utile dans le réglage de l'allumage. Eh bien, croyez-le ou non, il était à la bonne place, ce qui est TRES étonnant sur un Dnepr. Je refrappe un petit "P" sur le volant moteur pour éviter toute confusion future.



Ensuite, je m'applique à remonter le pignon menant de distribution sur le vilebrequin, en rabattant un peu les angles des pièces au Dremel, vu que c'est costaud à replacer. Ensuite, je frappe à l'aide d'une douille et d'un marteau pour le mettre en place. La clavette se met de traviole, je suis obligé de recourir à un arrache-moyeu à griffes pour recommencer l'opération.



En ce qui concerne les roues, j'ai pu découvrir combien le rayonnage est une opération délicate en tentant de la pratiquer avec Manolo Polaroil sur une jante arrière de 650 XS. Bilan, elle est bien montée, pas voilée, mais le saut ( mouvement de haut en bas à la rotation ) est d'environ 3-4 mm. Je suis bon pour recommencer. ca promet pour les quatre roues du Dnepr. M'enfin, de ce côté ça avance, les rayons ont été zingués, et les moyeux ont été confié à un polisseur, vu la modique somme demandée pour l'opération (40€),  ça valait pas le coup d'y passer des heures avec la perceuse.

A suivre...
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